Après des études de philosophie au King’s College de Londres, Augusta Lardy Micheli est diplômée de la City and Guilds of London Art School en 2021 avant d’être lauréate du prix de peinture du Freelands Foundation à Londres. Le travail de Augusta Lardy Micheli aborde la transitivité de l’être et la subjectivité du regard. Elle examine ce qui constitue le pouvoir tacite de l’image et l’existence pré-objetuelle d’une composition, posant alors la question suivante : quelle est l’évolution métaphysique d’un objet ou d’un sentiment à mesure qu’ils perdurent à travers le temps et l’espace ? Augusta Lardy Micheli laisse la figuration ouverte derrière des voiles de peinture, invitant ainsi le spectateur à se forger sa propre version de l’œuvre. Un cri violent est brouillé par des voiles de peinture translucide : pluralité de superpositions, pluralité d’interprétations et de vérités. L’artiste explore la notion du Sublime, et notamment comment il a évolué depuis le XVIIIème siècle jusqu’à l’ère anthropocène actuelle. Elle examine comment les représentations romantiques traditionnelles de paysages alpins présentent des paysages vierges qui sont maintenant le cadre d’un écosystème en décomposition : les glaciers fondent, les barrages se retiennent, les rochers se brisent. Alors que nous observons ces paysages altérés par l’impact géologique de l’Homme sur la Terre, la force du sublime traditionnel se transforme en une douce terreur, une angoisse environnementale. Alors, Augusta Lardy Micheli explore dans son travail pictural la notion de Sublime anthropocénique. Parmi ses dernières expositions figurent “Calix et Calore” à la Galerie Karen Huber (Mexico City, Mexique), “Kérosène” à la Galerie Belmonte (Madrid,Espagne), et l’exposition “Verzura” organisée par C.G. Williams au Palazzo Sergardi Biringucci (Sienne, Italie). Augusta Lardy Micheli présentera sa première exposition personnelle en France à DS Galerie à l’automne 2024.